Aujourd’hui, celles et ceux qui ont besoin de leur véhicule, notamment les artisans, livreurs, véhicules d’urgence et personnes en situation de handicap subissent les bouchons quotidiennement, même le week-end. Ces embouteillages sont souvent causés par des trajets évitables, effectués par des automobilistes peu contraints qui pourraient utiliser des alternatives si les conditions étaient réunies.
Nos enfants, eux, ont perdu leur autonomie. Qui oserait les laisser emprunter seuls des axes comme l’avenue de Muret, de Saint-Exupéry ou de la Gloire ? Pourtant, il y a 50 ans, les enfants se rendaient à l’école sans accompagnement. Leur liberté et leur santé en pâtissent : manque d’activité physique, dépendance aux écrans.
Nous, les parents, sommes trop souvent contraints de prendre la voiture pour les déposer au collège ou au lycée… et une fois la voiture prise, on la prend pour le reste de la journée par praticité… et subissons le stress et la perte de temps dans les embouteillages.
Les villes européennes qui ont réussi à réduire la congestion (Hambourg, Copenhague, Ferrare, Pontevedra, etc.) l’ont fait en diminuant la place de la voiture, pas en multipliant les routes.
Une approche rapide et peu coûteuse qui repose sur 3 principes : CONVERTIR, SIMPLIFIER, FLUIDIFIER.
Voici la carte des pénétrantes qui gagneraient à passer en sens unique :
La moitié de ces pénétrantes seront dans le sens "rentrant", et l'autre moitié "sortante", avec une alternance permettant de fluidifier le trafic. Le détail sera fixé avec les services techniques compétents.
Remplacer un grand nombre de feux tricolores par des cédez-le-passage permettra de réduire :
la frustration des automobilistes en leur garantissant une vitesse moyenne minimum (moins d'arrêts = vitesse moyenne augmentée)
le mobilier urbain qui encombre les trottoirs. Cela facilitera le cheminement des piétons : on a tous déjà été témoin de la gêne du mobilier urbain, pour les malvoyants, pour les adultes avec poussettes, pour les PMR
les coûts de fonctionnement de la mairie
La vitesse maximale à 50km/h pose 2 problèmes :
Lancé à cette vitesse, on constate qu'un automobiliste s'arrêtera rarement pour laisser traverser un piéton. La présence de feux 🚦 est donc indispensable pour permettre à ces derniers de traverser, et de traverser en toute sécurité.
Aux heures de pointe, personne n'atteint les 50km/h, et tout le monde subit les feux rouges : la vitesse moyenne tombe sous les 20 km/h voire ponctuellement sous les 10km/h. C'est un fonctionnement aussi frustrant qu'inefficace entretenu par les différentes majorités depuis des décennies.
Pour éviter que la suppression des feux induise des vitesses excessives et des comportements dangereux, la suppression des feux rouges va de pair avec une baisse généralisée de la vitesse maximale autorisée à 30km/h*.
(*) notons que la mairie a déjà abaissé la vitesse maximale à 30km/h là où les voitures roulaient rarement à plus de 30km/h et a exclu les axes où les voitures roulent souvent à plus de 30 km/h.
Une plus grande fluidité pour celles et ceux qui en ont le plus besoin : artisans, livreurs, véhicules d'urgence, longues distances à parcourir, personnes en situation de handicap subissent les bouchons qui sont créés par des personnes peu contraintes qui pourraient choisir une alternative si les conditions étaient réunies.
Le moyen le plus efficace et le plus respectueux des finances publiques de réduire les embouteillages, c'est de libérer les routes en permettant au plus grand nombre de choisir une alternative à la voiture individuelle. Si les rues toulousaines étaient fréquentées majoritairement par des voitures ayant parcouru plus de 10kms, Toulouse serait un paradis.
🔊 Les dizaines de milliers de toulousains résidant le long des pénétrantes trouveront enfin de la sérénité, et pourront ouvrir leurs fenêtres au printemps grâce à la baisse des nuisances : ils seront moins dérangés ou réveillés par un klaxon, une moto, un scooter. Ces axes deviendront plus paisibles, plus propices aux sorties et aux rencontres. Les biens immobiliers sur ces rues seront revalorisés.
Riverains des Allées des Demoiselles privés de la liberté de vivre les fenêtres ouvertes
Aux heures de pointe, les bus sont coincés dans la congestion routière et roulent trop souvent à moins de 10km/h. Réserver des voies de bus en site propre et supprimer des feux rouges augmentera leur vitesse commerciale de 20 à plus de 50%, permettant de:
améliorer leur fréquence
fiabiliser les horaires de passage
augmenter la taille du réseau
Ajouter des arrêts supplémentaires en bout de ligne et/ou une meilleure fréquence permettra d'offrir des alternatives à la voiture pour celles et ceux qui n'en ont pas ... et ce, sans augmentation du budget bus.
On paie des bus à attendre au feu rouge. Une perte de temps pour les usagers et d'efficacité pour ce service public !
🚧 Pas de grands travaux couteux et inutiles. Contrairement à la majorité sortante, qui dépense des dizaines de millions pour des aménagements esthétiques mais peu efficaces, nous optimisons l’existant et n’interviendrons sur la voirie qu’en fonction des besoins réels de réfection (et non pas regrouper tous les travaux 6 mois avant les prochaines élections, à l’automne 2031).
💸 Une voiture coûte plusieurs milliers d’euros par an. En permettant aux ménages de se séparer de leur 2e véhicule, on leur redonne du pouvoir d’achat, des revenus supplémentaires grâce aux m² mis en location :
Une place de parking = 80 €/mois
Un garage vide représente un espace libre pour de nouvelles opportunités. Certains d'entre eux peuvent être transformés en petit logement et rapporter ainsi plusieurs centaines d’€/mois.
A la fois plus riches et moins incités à se rendre dans les grandes surfaces des zones d’activité périphériques, royaumes du tout-voiture, les riverains retrouvent l’habitude de se rendre dans leurs commerces de proximité, à l’instar de la dynamique qui s’est produite rue de la République grâce à l'action de la majorité actuelle.
😤 Tous les automobilistes et les cyclistes connaissent cette situation :
Lorsque les voitures sont lancées, le conducteur souhaite dépasser le cycliste qui roule trop lentement pour lui :
Au mieux, c'est une entrave à la circulation automobile : si l'automobiliste respecte la distance latérale de sécurité, il doit attendre de disposer d'un espace suffisant à sa gauche pour dépasser.
Au pire, c'est une mise en danger : s'il ne respecte pas la distance latérale, il fait courir un risque au cycliste en frôlant ce dernier.
Une fois l'automobiliste arrêté au feu rouge suivant, le cycliste remonte la file de voitures à l'arrêt et -lorsqu'il respecte le code de la route- s'arrête sur le sas vélo, devant toutes les voitures. Au redémarrage, la lenteur du cycliste pénalise l'ensemble des automobilistes qui entreprennent alors un nouveau dépassement.
Dans ces conditions, un parent peut envisager de laisser son enfant se rendre au lycée, au collège voire à l’école * :
seul
avec 1 ou 2 camarade(s)
avec un parent d’élève accompagnant un groupe d’enfants tous les jours à la même heure (principe du pédibus/vélibus)
(*) : selon le contexte : âge / maturité / distance / horaires / dangerosité du parcours
Il devient possible d’organiser les choses pour que nos enfants évitent les mauvaises rencontres, notamment avec une plus grande présence policière à pied et à vélo dans les rues.
Un enfant à vélo ou à pied sur le chemin de l'école :
est un enfant actif, plus loin des écrans, conquérant son autonomie.
permet à ses parents de souffler, de simplifier leur organisation le matin, au point d'envisager une alternative à la voiture pour se rendre au travail.
Les bords de canaux, les digues longeant la Garonne (Bourrassol, Amidonniers, Fer à Cheval, Croix de Pierre) sont devenus des lieux où il est parfois désagréable voire dangereux de marcher.
Trop de vélos, de trottinettes se rendant au travail circulent trop vite, dépassent les piétons de trop près … et trop souvent, méprisent voire invectivent ces derniers qui sont pourtant prioritaires.
Résultat : trop de toulousains renoncent à leur liberté d’aller et venir.
C’est inacceptable !
🤦 La majorité sortante encourage ces mauvais usages, ces conflits : la Métropole prévoit de faire passer un réseau express vélo sur la digue entre la Croix de Pierre et le Fer à Cheval sans se soucier des piétons. Une aberration ! Ces derniers devront continuer de subir la gêne des cyclistes :
https://metropole.toulouse.fr/un-reseau-express-pour-les-velos
A Nouvel Air, nous pensons qu’un parent devrait pouvoir laisser déambuler son enfant sereinement, sans craindre qu’il se fasse renverser par un cycliste.
🚳 Ainsi, la mise en sens unique des pénétrantes permettra de créer de l’espace pour “déplacer les cyclistes ailleurs”!... comme le dit notre premier tract de campagne.
Le slogan "Stop aux vélos sur les digues et les bords de canaux !" (sur le tract ci-dessous) est une tournure provocatrice pour mettre en lumière la gêne voire les conflits piétons - cyclistes sur des espaces sur lesquels les piétons devraient être sereins.
Les cyclistes qui y roulent lentement (pour la balade) et donc, respectent naturellement les piétons, y ont toute leur place. Il n'y a aucune raison de leur interdire d'y circuler.
👇 2 exemples ci-dessous 👇
Aucune vidéo-surveillance ne peut lutter contre le fléau des cyclistes irrespectueux : la présence régulière de policiers municipaux à pied ou à vélo et la verbalisation régulière* dissuaderont des comportements inappropriés.
(*) : pas simplement des opérations de communication: 800 verbalisations en 100 jours, cela ne fait que 8 verbalisations par jour. Cela n'a rien de dissuasif.
Extrait de notre premier tract "déplaçons les cyclistes ailleurs!"
Sur la digue entre le Fer à Cheval et la Croix de Pierre, il s’agirait de passer l’avenue de Muret en sens unique pour réserver une piste cyclable bidirectionnelle sur la partie goudronnée de l’avenue de Muret. Cette mise en sens unique aurait le mérite de simplifier l'infernal rond-point du Fer à Cheval.
👉 Un réel à ce sujet : https://www.instagram.com/reel/DP9uOf8iNsB/ 👈
La mise en sens unique des pénétrantes augmentera la distance de certains déplacements en voiture. L'impact dépendra de son lieu d'habitation et de destination. L'augmentation de la distance à parcourir sera souvent inférieure à 2kms.
pour les petits déplacements dans le périmètre du périphérique (qui devraient facilement pouvoir être réalisés autrement qu'en voiture), cela représentera une augmentation importante de la distance à parcourir, parfois un doublement.
pour les long déplacements (au-delà de 10km) pour lesquels on peut difficilement se passer de la voiture, cela représentera:
la plupart du temps, une augmentation de la distance à parcourir de moins de 10%
parfois même, aucun impact sur la distance : un nombre significatif de toulousains ont déjà l'habitude de sortir de Toulouse par un axe et d'y rentrer par un autre.
la plupart du temps, peu voire pas d'impact sur le temps de parcours : la plus grande fluidité attendue compensera l'augmentation de la distance.
Seule la génération actuelle des habitants sera impactée. A moyen terme, avec le renouvellement urbain, les nouveaux arrivants prendront en compte cette nouvelle donne qui sera plus déterminante dans leur choix de domiciliation.
Certains opposants à l'abaissement de la vitesse maximale argumentent qu'en ville, plus une voiture roule lentement, plus elle pollue... c'est vrai ! Le graphique ci-dessous le confirme.
Néanmoins, la vitesse moyenne du trafic est principalement impactée par les feux rouges. Aux heures de pointe, la vitesse moyenne est souvent inférieure à 20km/h.
Paradoxalement, grâce à la suppression des feux rouges, la réduction de la vitesse maximale autorisée de 50 à 30 km/h permettra d'augmenter les plages horaires au cours desquelles la vitesse moyenne sera supérieure à 20 km/h.
Pour fluidifier, il faut réduire le nombre de voitures en circulation dans le centre-ville... mais une fois que les voitures y sont, il faut qu'elles puissent rejoindre leur destination le plus fluidement possible.
📉 Réduire le parc automobile toulousain est le moyen le plus efficace, le plus respectueux des finances publiques d'offrir de bonnes conditions de circulation à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Encourager les alternatives moins encombrantes que la voiture est une priorité. Lorsque le parc automobile aura significativement diminué, la voiture incarnera de nouveau la liberté que la congestion routière lui a ôté.
La mesure des sens unique sera évidemment déployée progressivement en commençant par les secteurs de la ville pour lesquels les services techniques estimeront qu'elle est le plus pertinent.
⛓️💥 La voiture devrait de nouveau incarner la liberté que les bouchons lui ont ôtée ⛓️💥